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Procès du Général John Mulongo : la défense plaide pour la mise en liberté à la cour militaire
illustration d'une quelques militaires des FARDC—droits tiers
JUSTICE

Procès du Général John Mulongo : la défense plaide pour la mise en liberté à la cour militaire


La Haute Cour militaire de la République démocratique du Congo a examiné ce mercredi la requête de mise en liberté du général de brigade John Mulongo Dibwe, poursuivi pour désertion à l’étranger. Ses avocats ont plaidé pour sa libération, arguant qu’il devrait pouvoir assister à la prochaine audience sans être détenu.
 
Contexte de l’Affaire

Le général Mulongo, ancien membre de la Garde républicaine et commandant second de région militaire à Lubumbashi, se trouve au cœur d'une affaire judiciaire complexe. Accusé de désertion et de violation des consignes, il a été arrêté après avoir traversé la frontière pour se rendre en Zambie et au Zimbabwe.

Me Théodore Ngoy, l’avocat de la défense, a demandé à la cour de considérer sa requête comme « recevable et fondée ». Il a soutenu que la détention du général ne sert ni la justice ni la discipline militaire, et a proposé une libération provisoire sans caution.
 
En revanche, le ministère public a exprimé des préoccupations concernant la discipline au sein des forces armées. Il a insisté sur le fait que la libération du général pourrait entraver l’organisation militaire. Le parquet a rappelé que Mulongo avait quitté son poste de manière volontaire et qu'il avait été ramené de force au pays.
 
Déclarations Controversées
 
Lors de l’audience, le général Mulongo a révélé qu'il avait reçu une autorisation verbale de quitter le pays de l'ancien ministre de la Défense, Ngoyi Mukena, pour des raisons de santé. Cette affirmation a soulevé des questions quant à la validité de telles autorisations au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).



La Haute cour a interrogé le prévenu sur la légitimité de cette autorisation verbale et sur le document médical qui lui aurait permis de franchir la frontière. Les débats ont été clos, et l’affaire a été renvoyée pour décision dans une semaine, avec une demande de plaidoirie à soumettre dans les 48 heures.


L’affaire du général Mulongo soulève des enjeux critiques liés à la discipline militaire et aux droits des militaires. La décision de la Haute cour pourrait avoir des répercussions importantes sur la perception de la justice militaire en République démocratique du Congo.


Les observateurs attendent avec impatience le verdict final.
 
Signé CAVI

Jeudi 1 mai 2025 à 13:49

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