Au terme de la trente-neuvième réunion des ministres, le gouvernement a, à travers son porte-parole, Patrick Muyaya, annoncé une baisse significative du prix du passeport biométrique ordinaire. Désormais, ce document essentiel ne coûtera plus que 75 dollars américains (environ 215 000 francs congolais), contre 99 dollars auparavant. Cette décision a été prise le vendredi 11 avril par le président de la République, Félix Tshisekedi, lors du Conseil tenu à la Cité de l’Union Africaine.

Le compte rendu de la réunion, lu par Patrick Muyaya, rapporte que cette mesure vise à rendre le passeport plus accessible à tous les citoyens. Le chef de l’État estime que ce document, indispensable à l’identification et à la libre circulation, ne doit pas être un luxe pour les Congolais.

Muyaya a également affirmé que cette décision s’inscrit dans une vision plus large de l’action publique, celle de rapprocher l’État des réalités quotidiennes de ses citoyens.

« Aujourd’hui, dans la même dynamique, avec la ferme volonté de rendre ce document essentiel encore plus accessible, le président de la République a pris la décision, après analyse des différents paramètres, de ramener le prix du passeport ordinaire biométrique à l’équivalent de 75 dollars américains », a rapporté le porte-parole du gouvernement.

En outre, cette décision s’inscrit également dans une dynamique de réforme de l’administration publique. Le chef de l’État affirme vouloir bâtir une administration plus équitable, inclusive et véritablement au service de la population.

Cependant, la mise en œuvre de cette réforme devra se faire avec rigueur, équité et responsabilité. Le président a insisté sur la nécessité de préserver les engagements contractuels existants afin de maintenir la crédibilité de l’État et sa capacité à honorer ses obligations essentielles, a rapporté Patrick Muyaya.

Il ressort que Félix Tshisekedi a également mis en garde contre toute démarche précipitée qui pourrait perturber le fonctionnement des services impliqués dans la délivrance du passeport, dont les agents jouent un rôle clé.

Pour concrétiser cette décision, la ministre des Affaires étrangères a été chargée d’engager, sans délai, des concertations approfondies avec les ministres du Budget et des Finances.

Elle devra également soumettre, dans les meilleurs délais, un calendrier détaillé de mise en œuvre précisant notamment la date officielle du lancement du nouveau passeport biométrique ordinaire au tarif révisé.

Cette mesure s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le chef de l’État depuis 2019, lorsqu’il avait déjà réduit le coût du passeport dans le souci d’alléger les charges financières supportées par les citoyens congolais.

Le président Tshisekedi réaffirme ainsi sa volonté de rapprocher l’État des réalités vécues par la population en plaçant la justice sociale, l’efficacité administrative et la bonne gouvernance au cœur de son action.

Gloire MALUMBA.K