SÉCURITÉ
RDC: Bestine Kazadi s’engage à défendre la cause du peuple congolais victime de l’agression rwandaise durant son mandat
Après son élection en tant que 5e vice-présidente de la Confédération africaine de football CAF du football féminin, Bestine Kazadi s’est dit fière de représenter son pays , la RDC, à l'instance sportive africaine la plus influente, en s'engageant à porter la voix durant son mandat du peuple congolais qui lutte avec résilience contre la tragédie humanitaire et l’occupation illégitime de son territoire, précisément dans l’Est de la République par les rebelles du M23/AFC soutenus par le Rwanda.
La figure emblématique de la politique congolaise, Bestine Kazadi rejoint ainsi le comité exécutif de la CAF pour un mandat de 4 ans, où elle jouera un rôle clé dans la mise en œuvre de stratégies visant à renforcer la place du football féminin sur la scène africaine.
Bien de plus, Bestine Kazadi a été présidente de VClub entre juillet 2020 et décembre 2023. Pendant son règne, elle a réussi à remporter le championnat national ( Linafoot) en 2021, avant de laisser son fauteuil à Amadou Diaby, deux ans plus tard.
S’agissant de la situation sécuritaire, pendant ce temps, au Nord-Kivu, l'AFC/M23 a consolidé son emprise sur le territoire de Masisi, ces quatre derniers jours. Après y avoir pris le contrôle de Nyabiondo dimanche 9 mars, le groupe soutenu par le Rwanda pourrait y poursuivre son avancée vers Kashebere, sur l'axe qui mène directement à Walikale-centre, une localité encore sous contrôle des Forces armées congolaises (FARDC) située à 120 kilomètres plus à l'ouest.
Cependant, au Sud-Kivu en revanche, la situation est différente. Au sud de la ville de Bukavu dont le M23 s'est emparé à la mi-février, le front de Kamanyola sur la route d'Uvira où les autorités provinciales se sont repliées s’est stabilisé depuis deux semaines. Ici, les affrontements se poursuivent plutôt dans la chefferie de Kaziba, dans le territoire de Walungu situé au sud-ouest, où les FARDC et leurs alliés Wazalendo tentent de contenir l’avancée du M23.
En parallèle, l’ONU avait alerté sur un scandale de violence contre les structures médicales et le personnel de santé à Goma, au Nord-Kivu entre le 1er et le 3 mars. Plus globalement, selon le rapport, « la situation sécuritaire dans la ville reste préoccupante » avec beaucoup d'actes criminels, braquages, vols et agressions.
L’aéroport de Goma est toujours fermé, obligeant les humanitaires à utiliser d'autres itinéraires pour faire venir du matériel, via la Tanzanie et le Rwanda. Mais selon Ocha, des retards à la douane bloquent des cargaisons. Tandis que la fermeture des banques et des institutions de microfinance paralyse la distribution de l’aide d’urgence par transfert monétaire.
Gloire MALUMBA.K