L’épouse de l’ancien président de la CENI de 2011,  le Révérend Pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, a dans un communiqué rendu public dimanche 23 mars lancé un appel à la justice et à la vérité sur des rumeurs persistantes et alarmantes, relayées par les réseaux sociaux et des sources sécuritaires,  affirment que son mari aurait été assassiné dans les locaux de la Direction des Renseignements Militaires(DMIAP) en République Démocratique du Congo, où il est détenu illégalement depuis son ignoble enlèvement en Zambie.

Au regard de cette situation Shimba N, Mulunda dénonce une situation tragique qui affecte profondément sa  famille et soulève des interrogations graves quant à la conscience collective.

Elle sollicite par ailleurs  qu’une enquête indépendante soit menée avec une transparence totale, afin que la vérité éclate et que justice soit rendue, est désormais urgente.

Dans son communiqué indiqué, l’épouse de l’ancien président de la centrale électorale, a laissé entendre que le 18 décembre 2024 son époux a été enlevé à son domicile à Lusaka par les services de renseignement zambiens, en collaboration avec les autorités congolaises et les services de renseignement militaire de la RDC.

Depuis cet enlèvement, les autorités congolaises se sont montrées muettes et évasives face aux multiples alertes qui ont été lancées. Dans ce contexte d'opacité croissante, des informations inquiétantes font état de la disparition tragique de son mari dans des circonstances troubles au sein de la DMIAP, alimentant ainsi des préoccupations légitimes sur son sort.

« Je tiens à affirmer de manière claire et catégorique que cette situation est absolument inacceptable et condamnable.  Mon mari, qui n'a commis aucun crime, est un homme de paix et de foi, et mérite d'être traité avec dignité et respect», a-t-elle déclaré.

Cependant, elle exige des réponses immédiates et transparentes de la part des autorités, tant congolaises que zambiennes, afin de mettre fin à l'obscurité qui entoure son sort, alors qu'il est détenu dans un lieu secret, sans possibilité de contact avec sa famille ni avec ses avocats.

Par cet énième cri de détresse, elle lance en outre un appel solennel à la communauté nationale et internationale, ainsi qu'aux défenseurs des droits humains, pour qu’ils interviennent dans cette situation d'une extrême gravité, dont l’indifférence affichée est incompréhensible et inacceptable.


Gloire MALUMBA.K