Les élections du nouveau président et du rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale ne se tiendront qu’après les orientations du chef de l’État, Félix Tshisekedi. C’est ce qu’a indiqué le président intérimaire de l’institution, Jean-Claude Tshilumbayi, au sujet du scrutin destiné à pourvoir les postes vacants laissés par le départ de Vital Kamerhe.

Installé depuis quelques jours à la tête de l’intérim, Jean-Claude Tshilumbayi a tenu à dissiper toute spéculation sur ses intentions. « Je ne suis pas candidat et je n’en ai pas envie », a-t-il affirmé vendredi 26 septembre, lors d’une séance à huis clos particulièrement tendue au Palais du peuple.

Cette mise au point intervient dans un climat de crispation, sur fond de démission de l’ancien président de la chambre basse. Elle visait à apaiser la colère de plusieurs députés dénonçant l’adoption jugée « forcée » du rapport de la commission Kazadi, validant le maintien de trois membres du bureau contestés par une majorité d’élus.

Chronologie des faits

Visé par une pétition, Vital Kamerhe, allié du président Félix Tshisekedi, a démissionné de son poste de président de l’Assemblée nationale le lundi 23 septembre.

Dans son discours de démission devant les députés, l’ancien président a regretté que le débat autour de sa possible destitution et de certains membres du bureau ait éclipsé les véritables priorités du pays. Il a expliqué sa décision par la volonté de ne pas bloquer l’institution qu’il dirigeait depuis mai 2024.

« J’ai décidé, devant 110 millions de Congolais, que ma petite personne ne doit pas bloquer une grande institution comme l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré.

Gloire MALUMBA.K