MINES
RDC : « Aucun site minier n’est contrôlé par la famille présidentielle » affirme Thierry Nsonde Kututa
Le représentant de la présidence en région katangaise, a démenti toute implication de la famille présidentielle dans la gestion de sites miniers, dénonçant des accusations infondées et des usurpations d’identité visant à discréditer les réformes engagées dans le secteur.
Dans un communiqué publié jeudi 10 juillet, Thierry Nsonde Kututa, chargé de missions du chef de l’État pour la région du Katanga, a catégoriquement rejeté les accusations relayées sur les réseaux sociaux et dans certains médias, faisant état d’une plainte déposée en Belgique par des ONG se réclamant du Katanga et visant la famille présidentielle.
Selon ces organisations, des membres de la famille du chef de l’État congolais seraient impliqués, directement ou indirectement, dans la gestion de concessions minières artisanales et industrielles dans la région du Grand Katanga. Une affirmation que le représentant de la présidence, a fermement contredite : « Aucun site minier n’est contrôlé par la famille présidentielle », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« aucun élément tangible ni document crédible ne permet d’établir une quelconque implication » des proches du président dans ces activités.
Thierry Nsonde Kututa a en revanche dénoncé des cas d’usurpation d’identité, impliquant des individus ou des structures se présentant faussement comme liées à la présidence afin d’intimider les autorités locales ou de se couvrir lors d’activités minières illégales.
« Nos descentes sur le terrain ont mis en lumière ces pratiques. Plusieurs de ces individus ont pris la fuite et sont actuellement recherchés par les services compétents », a-t-il indiqué.
Qualifiés de « frauduleux et dangereux », ces agissements vont, selon lui, à l’encontre de la vision du chef de l’État, qui œuvre à l’assainissement d’un secteur minier gangrené par la corruption.
« Je ne saurais rester insensible face à des allégations qui portent atteinte non seulement à l’image du chef de l’État, mais aussi aux efforts de réforme engagés dans ce secteur », a-t-il souligné.
Le chargé de mission a par ailleurs prévenu que toute usurpation de qualité liée à la présidence serait désormais poursuivie pour crime économique, atteinte à l’autorité de l’État et usage de fausse qualité.
« Je demande à l’opinion, tant nationale qu’internationale, de ne pas céder à la manipulation. Le président de la République est résolument engagé en faveur de la transparence et de la réforme du secteur minier », a-t-il conclu.
Gloire MALUMBA.K