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RDC :  Dieudonné Kamuleta relance-t-il  les débats autour d’une éventuelle révision constitutionnelle ?
Dieudonné Kamuleta président réélu de la Cour constitutionnelle de la RDC.
POLITIQUE

RDC : Dieudonné Kamuleta relance-t-il les débats autour d’une éventuelle révision constitutionnelle ?

La reconduction de Dieudonné Kamuleta à la tête de la Cour constitutionnelle intervient dans un climat politique tendu, marqué par la résurgence des débats sur une possible révision de la Constitution congolaise, à l’approche de la présidentielle de 2028.


Dieudonné Kamuleta a été reconduit, mardi 8 juillet, à la présidence de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) pour un second mandat de trois ans. Le vote, tenu à huis clos à Kinshasa, s’est déroulé à l’unanimité des neuf juges qui composent la haute juridiction.

Nommé en juin 2022 à la suite d’un tirage au sort pour remplacer Dieudonné Kaluba.  Cependant, Kamuleta voit ainsi son autorité renouvelée à la tête d’une institution au rôle stratégique dans l’architecture judiciaire et politique du pays. Sa reconduction intervient toutefois dans un climat tendu, marqué par des discussions croissantes sur une éventuelle réforme de la Constitution de 2006, à l’approche des échéances électorales de 2028.

Depuis plusieurs mois, l’opposition soupçonne le président Félix Tshisekedi de vouloir modifier la Loi fondamentale dans le but de prolonger son pouvoir au-delà des deux mandats prévus. « Une tentative de coup d’État constitutionnel » dénoncent plusieurs figures de l’opposition, qui redoutent une réforme taillée sur mesure pour autoriser une candidature en 2031 hypothèse que la Constitution actuelle exclut formellement.


Félix Tshisekedi plaide pour une réforme qu’il juge nécessaire afin d’« adapter » le texte aux réalités actuelles du pays et d’« améliorer le fonctionnement des institutions ». Il a appelé à une réflexion nationale, en insistant sur la nécessité d’un débat inclusif.


Le Chef de l’État n’a pas dissimulé son intérêt pour une révision constitutionnelle. En 2024, lors de déplacements à travers le pays, notamment à Lubumbashi, il avait publiquement défendu cette orientation. « Personne ne changera ma position sur la révision ou le changement de la Constitution », avait-il martelé, provoquant de vives réactions dans les rangs de ses adversaires.


Face à ces perspectives, les forces d’opposition ont promis de se mobiliser. Plusieurs leaders annoncent des manifestations à l’échelle nationale pour faire échec à toute initiative perçue comme une dérive autoritaire ou une tentative de modification unilatérale de l’ordre constitutionnel.

Selon les dispositions en vigueur, toute réforme substantielle de la Constitution congolaise doit passer par un référendum convoqué par le président de la République, ou obtenir une majorité qualifiée de trois cinquièmes au Parlement.

Alors que, le souvenir des violences de janvier 2015  où plusieurs dizaines de personnes avaient trouvé la mort lors des manifestations contre une tentative de modification de la loi électorale sous Joseph Kabila  reste vivace dans les mémoires et alimente les craintes d’un nouvel épisode de crise politique.


Gloire MALUMBA.K

Mardi 8 juillet 2025 à 22:53

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