À quelques jours de la rentrée scolaire, fixée au 1er septembre, Félix Tshisekedi a exhorté son gouvernement à garantir un climat social apaisé. Le chef de l’État a insisté sur l’évaluation des engagements pris avec les syndicats, condition selon lui d’une rentrée 2025-2026 réussie.

Lors de la 55ᵉ réunion du Conseil des ministres, tenue vendredi 22 août, le président Félix Tshisekedi a exhorté le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer, dans la sérénité, la réussite de la rentrée scolaire 2025-2026. Il a, dans le même temps, insisté sur la nécessité d’évaluer les engagements de l’exécutif vis-à-vis des partenaires sociaux.

Selon le compte rendu du Conseil, lu à la télévision nationale (RTNC) par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le chef de l’État a rappelé que la stabilité sociale constitue l’un des piliers essentiels de la paix et du développement durable du pays. Il a souligné qu’il revenait à l’exécutif de maintenir un climat de confiance permanent avec les partenaires sociaux et d’apporter des réponses concrètes, crédibles et durables aux préoccupations exprimées par les différentes catégories de la population active.

Soucieux de privilégier le dialogue et la concertation, Félix Tshisekedi a relevé que des échanges avaient récemment eu lieu avec les représentants syndicaux des enseignants, des médecins et d’autres corps socioprofessionnels. Ces discussions, a-t-il rappelé, avaient permis de dégager un consensus et de conclure des engagements auxquels le gouvernement avait souscrit. Elles avaient également favorisé une accalmie sociale, propice à une compréhension mutuelle et à la poursuite sereine de l’action publique. « Il est impératif de préserver et de consolider ces acquis par des actes qui traduisent la fidélité du gouvernement à sa parole et son attachement à la justice sociale », a déclaré Patrick Muyaya.

Le président de la République a par ailleurs appelé chaque membre de l’exécutif à faire preuve de sens du devoir républicain afin d’assumer collectivement cette responsabilité. Dans cette perspective, la Première ministre a été chargée de réunir les ministres concernés pour évaluer le niveau de mise en œuvre des engagements pris vis-à-vis des enseignants et autres partenaires sociaux, a rapporté Patrick Muyaya.

Elle devra également prendre les dispositions nécessaires pour garantir une rentrée scolaire apaisée et élaborer une feuille de route réaliste, progressive et assortie d’un calendrier clair afin d’assurer l’exécution intégrale de ces engagements, a-t-il conclu.

Gloire MALUMBA.K