Face aux députés, la Première ministre Judith Suminwa a salué « la qualité des échanges » qui ont jalonné cette première étape du processus budgétaire. « Ensemble, faisons de ce débat un espace d’émergence d’idées nouvelles et d’innovations durables pour notre pays. J’ai particulièrement apprécié la profondeur de vos diagnostics et la pertinence de vos recommandations », a-t-elle déclaré en plénière.
Selon la même source, la recevabilité du texte constitue une avancée déterminante dans le processus piloté par l’exécutif, sous la direction de la cheffe du Gouvernement, avec l’appui technique du vice-Premier ministre chargé du Budget, Adolphe Muzito Fumutshi.
Présenté en équilibre, le budget 2026 est arrêté à 59 021 milliards de francs congolais, soit une hausse de 16 % par rapport au budget rectificatif 2025. Cette progression traduit la volonté du Gouvernement de renforcer le financement des services publics et d’accélérer la transformation structurelle du pays. Pour la première fois, le budget franchit la barre symbolique des 20 milliards de dollars, un seuil qualifié d’« historique » par l’exécutif.
Dans son intervention, Judith Suminwa a souligné que les préoccupations exprimées par les élus traduisent « l’attention constante de la Chambre basse, notre autorité budgétaire, à garantir le bon fonctionnement de l’action publique et le bien-être de nos citoyens ».
Elle a également insisté sur la portée stratégique du texte, qui « va au-delà des considérations comptables » et porte « une vision de modernisation ambitieuse » : diversification économique, renforcement des infrastructures et amélioration durable des conditions de vie.
Aux côtés de la Première ministre, le vice-Premier ministre Adolphe Muzito Fumutshi, le vice-ministre Élysé Bakumwana et l’ensemble de l’administration du Budget ont conduit l’élaboration du document. Le ministère assure que les équipes ont travaillé avec « rigueur et cohérence » pour proposer un cadre financier transparent, aligné sur les priorités nationales et clarifiant les équilibres macroéconomiques, facilitant ainsi l’analyse parlementaire.
Désormais recevable, le texte est transmis à la Commission économique et financière (Écofin) pour examen approfondi. Celle-ci devra l’amender avant son retour en plénière pour adoption. Avec cette avancée, le Gouvernement réaffirme son ambition de doter la République démocratique du Congo d’un budget « réaliste, ambitieux et orienté vers une croissance inclusive et durable ».
Gloire MALUMBA.K

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