À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les hépatites, célébrée ce lundi 28 juillet, le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, a lancé un appel à une mobilisation nationale face à ce qu’il qualifie de « menace silencieuse » pour la santé publique en République démocratique du Congo (RDC).

S’exprimant lors de la cérémonie officielle marquant cette journée, Roger Kamba a insisté sur l’urgence d’un engagement collectif, cohérent et durable pour renforcer la prévention, le dépistage et la prise en charge des hépatites virales, largement sous-diagnostiquées dans le pays.

Selon une note de la cellule de communication de son ministère, le ministre a salué les efforts déjà engagés par le gouvernement, tout en appelant à une intensification des actions pour réduire la prévalence des infections et améliorer l’espérance de vie des populations.

Souvent asymptomatiques à leurs débuts, les hépatites virales constituent un enjeu sanitaire majeur en RDC. De nombreuses personnes en sont porteuses sans en avoir connaissance, ce qui complique leur détection et favorise leur propagation.

L’hépatite se définit comme une inflammation du foie, qui peut être aiguë ou chronique. Si les formes virales classées de A à G  demeurent les plus fréquentes, d’autres facteurs comme la consommation excessive d’alcool, certains médicaments ou des maladies auto-immunes peuvent également en être à l’origine. On parle d’hépatite chronique lorsque l’inflammation persiste au-delà de six mois.

Dans leurs formes évoluées, les hépatites peuvent entraîner des complications graves, telles que la cirrhose ou le cancer du foie. Certaines souches virales se transmettent par voie sanguine, sexuelle ou périnatale, à l’instar du VIH. Face à cette réalité, les autorités sanitaires préconisent une approche intégrée, fondée sur la vaccination, le dépistage précoce et l’accès équitable aux traitements.


Gloire MALUMBA.K