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RDC–Rwanda : Kigali pourrait maintenir la pression militaire à l’Est malgré l’accord attendu à Washington

Alors que Washington s’apprête à entériner un accord présenté comme une avancée majeure pour la paix dans la région, des révélations inquiètent : Kigali pourrait ne pas relâcher son emprise militaire sur l’Est congolais. Entre enjeux miniers, rapports de force et stratégies de domination territoriale, les populations congolaises risquent, une fois de plus, de payer le prix d’un accord encore fragile.

Photo d'illustration : Un convoi des militaires Rwandais, à l'Est de la RDC.
Photo d'illustration : Un convoi des militaires Rwandais, à l'Est de la RDC.


À l’approche de la validation de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda à Washington, une source présentée comme proche des cercles de décision à Kigali affirme que le Rwanda pourrait poursuivre les hostilités dans l’Est du Congo, même après la signature attendue par les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame.

Selon des informations relayées sur X par le journaliste Daniel Michombero, cette source — qui a requis l’anonymat — soutient que Kigali aurait déjà constitué d’importants stocks de minerais destinés à l’exportation. Ces cargaisons seraient prêtes à être expédiées vers l’Occident dès la conclusion des futurs accords économiques avec Kinshasa.

« Le Rwanda n’attendrait que la signature de Félix Tshisekedi pour lancer la première cargaison. Dès lors, Kigali s’estimerait en position de force et pourrait obtenir un soutien militaire accru de ses partenaires », affirme-t-elle.

La même source anticipe une intensification des combats dans l’Est de la RDC. Les groupes armés appuyés par Kigali chercheraient à s’emparer de nouvelles zones minières afin de prolonger le conflit et de consolider les territoires déjà occupés. L’objectif, selon elle, serait de maintenir ces zones sous un contrôle distinct du reste du pays pour poursuivre leur exploitation.

Face à ce scénario, elle recommande au président congolais de conditionner toute signature d’accord au retrait préalable des troupes rwandaises du territoire national. « C’est le seul moyen, selon moi, d’empêcher la poursuite des hostilités. Tout bloque aujourd’hui parce que Félix Tshisekedi n’a pas encore signé l’accord, d’où l’impatience du président rwandais », conclut-elle.



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