Selon lui, le texte porté par Washington relève d’« une entente triangulaire États-Unis–RDC–Rwanda » attentatoire à la souveraineté congolaise.
« L’accord que M. Félix Tshisekedi s’apprête à signer est en réalité un dispositif économique triangulaire — États-Unis, Congo et Rwanda. Nous sommes disposés à coopérer avec la superpuissance américaine, mais en ce qui concerne le Rwanda, le choix doit nous revenir. Nous sommes un État souverain, libre de décider de nos partenariats », affirme-t-il.

Enfin, Prince Epenge avertit qu’une signature dans ces conditions reviendrait à « une capitulation » et exhorte le gouvernement à ouvrir des négociations préalables avant tout engagement formel.

Les exigences de Lamuka

La coalition pose plusieurs conditions à toute signature de l’accord, la reconnaissance officielle par Kigali de la présence de ses forces traquant les FDLR sur le sol congolais, le retour des FDLR au Rwanda en vue d’un dialogue interrwandais, l'organisation d’un dialogue national inclusif en RDC, ainsi que, le retrait immédiat des troupes rwandaises du territoire congolais.

Gloire MALUMBA.K