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SANTÉ

RDC : hausse des cas de choléra et de Mpox, fin de la 16ᵉ épidémie d’Ebola à Bulape

Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, a présenté le tableau épidémiologique en République démocratique du Congo (RDC), en mettant l’accent sur la maladie à virus Ebola, le choléra et le Mpox.

Aline (prénom modifié), 1 mois, dans les bras de sa mère à l'unité d'isolement Mpox de l'hôpital Kamanyola, soutenu par l'UNICEF, dans la province du Sud-Kivu, en RDC, le 24 juillet 2024. ©UNICEF/UNI624813/Benekire
Aline (prénom modifié), 1 mois, dans les bras de sa mère à l'unité d'isolement Mpox de l'hôpital Kamanyola, soutenu par l'UNICEF, dans la province du Sud-Kivu, en RDC, le 24 juillet 2024. ©UNICEF/UNI624813/Benekire


Concernant le choléra, la 47ᵉ semaine épidémiologique a enregistré une hausse du nombre de nouveaux cas, passant de 1 007 à 1 218 cas suspects, dont six décès. Au cours de cette période, la capitale, Kinshasa, a notifié 55 nouveaux cas suspects.

 Pour le Mpox, une tendance similaire a été observée. Le nombre de nouveaux cas suspects a augmenté, passant de 370 à 614 entre la semaine précédente et la 47ᵉ semaine. Face à ces trois épidémies, les actions de riposte sont maintenues afin de limiter leurs conséquences sanitaires.

Sur le front de l’Ebola, Roger Kamba a annoncé que son ministère avait officiellement déclaré, le 1ᵉʳ décembre 2025, la fin de la 16ᵉ épidémie de la maladie à virus Ebola à Bulape, dans la province du Kasaï, après 42 jours sans nouveau cas. Cette déclaration a été marquée par la participation de la Première ministre, cheffe du gouvernement.

Par ailleurs, le ministre a fait état de l’évolution de la situation à l’Hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa, après la résiliation du contrat avec la société PADIYATH HEALTH CARE. Cette décision s’appuie sur les conclusions de l’Inspection générale des finances, qui avait mené une mission d’évaluation du partenariat public-privé.

Contestée par la société, la décision a été portée devant la justice. Après plus d’une année d’instruction, le Conseil d’État a statué en faveur de l’État congolais. Faute d’exécution volontaire, l’exécution forcée a été mise en œuvre sur réquisition du procureur général, permettant l’installation d’un nouveau comité de gestion provisoire.


MKG

LA REDACTION

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