Le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), le général-major Sylvain Ekenge, a annoncé l’interpellation de plusieurs officiers supérieurs militaires, soupçonnés d’actes graves portant atteinte à la sûreté de l’État.
Lors d’un point de presse, le général-major a confirmé que plusieurs officiers généraux et supérieurs étaient concernés. « C’est vrai, plusieurs officiers des FARDC sont actuellement interpellés. Mais ils le sont pour des faits hautement répréhensibles liés à la sécurité de l’État », a-t-il déclaré.
Interrogé sur la durée de leur détention, le porte-parole a précisé qu’elle était prolongée sur demande du parquet militaire, chargé des enquêtes. « Pour les besoins d’investigations approfondies, leur durée de détention est, conformément à la loi, prolongée sur demande du parquet militaire », a-t-il expliqué.
Présent sur place, le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, a assuré que les officiers se portaient bien et bénéficiaient de conditions de détention conformes aux normes en vigueur. « Nous avons reçu des allégations selon lesquelles ils seraient portés disparus, qu’on les aurait tous “zigouillés”, passez-moi l’expression. Mais ils sont tous vivants et en bonne santé, dans des conditions qui n’ont rien à voir avec d’autres lieux de détention. Mieux qu’à Makala, mieux qu’à Ndolo », a-t-il précisé.
Enfin, pour les FARDC, tous les officiers interpellés par le Centre national de cyberdéfense sont assignés à résidence et placés sous le régime de la liberté contrôlée, dans des conditions jugées acceptables.
KAYEMBE MG

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