Cette fuite, révélée par le média spécialisé Cybernews et relayée le 20 juin 2025 par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en France, est présentée comme l’une des plus importantes jamais recensées.
Dans un communiqué publié à Kinshasa, le président de l’ARPTC, Christian Katende, appelle à « la plus grande vigilance » face à cette menace qui met potentiellement en danger les comptes numériques de millions d’usagers. L’autorité insiste sur la responsabilité partagée en matière de sécurité numérique, soulignant que « l’adoption des bons réflexes contribue à renforcer la résilience de l’écosystème digital congolais ».
L’ARPTC recommande aux particuliers comme aux professionnels de prendre immédiatement plusieurs précautions :
Modifier l’ensemble de leurs mots de passe, en priorité ceux associés à des services sensibles (messagerie, comptes bancaires, réseaux sociaux, etc.) ;
Éviter la réutilisation d’un même mot de passe sur plusieurs plateformes ;
Créer des mots de passe complexes, combinant lettres, chiffres et caractères spéciaux ;
Activer l’authentification à deux facteurs (2FA) lorsque cette option est disponible ;
Utiliser un gestionnaire de mots de passe fiable, afin de générer et stocker en toute sécurité ses identifiants.
Face à cette menace mondiale, l’autorité congolaise rappelle que la cybersécurité constitue aujourd’hui un enjeu stratégique majeur, dans un contexte d’exposition croissante aux risques numériques, conclu le document.
Gloire MALUMBA.K
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