Le texte introduit plusieurs innovations majeures, notamment la prise en charge des personnes âgées par l’État et la mise en place de sanctions contre la discrimination, la stigmatisation, l’abandon, la maltraitance et l’exclusion sociale. Il prévoit également divers avantages spécifiques : priorité dans les files d’attente, exonération de l’impôt sur les revenus locatifs, allègements fiscaux pour les immeubles destinés à leur logement, ainsi que des exemptions de redevances sur les infrastructures aéroportuaires, routières, portuaires et ferroviaires.
Une attention particulière est accordée aux femmes âgées, aux personnes vivant avec un handicap, ainsi qu’à la création d’un Conseil consultatif national du vieillissement et d’un Fonds national de solidarité.
Expliquant les motivations de sa démarche, le député Mopasa a souligné :
« Nous sommes un pays capable de définir ses propres critères, mais nous nous appuyons sur des référentiels clairs : l’état sanitaire, l’espérance de vie, la malnutrition. Vous savez dans quelles conditions arrivent nos aînés lorsqu’ils atteignent 60 ans. L’environnement immédiat, l’alimentation et l’insalubrité — particulièrement à Kinshasa — aggravent la situation. Dans les milieux ruraux, c’est encore plus difficile. Si vous observez vos camarades d’école primaire ou secondaire, vous comprendrez qu’il est normal d’avancer dans ce sens. »
À l’issue des débats, la proposition de loi a été renvoyée à la commission mixte Socioculturelle, Genre, Famille et Enfant pour un examen approfondi dans un délai de sept jours. Le député Mopasa a appelé les différents acteurs à s’approprier ce texte, estimant qu’il contribuera à renforcer la prise en charge sanitaire et à améliorer l’espérance de vie en République démocratique du Congo.
Rédaction

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