En Ituri, l’armée congolaise enjoint les combattants de la Convention pour la révolution populaire (CRP) à se rendre sans condition. Dans un climat de tensions persistantes autour du lac Albert, les FARDC brandissent la menace d’une riposte militaire tout en laissant entrevoir une possibilité de pardon.

L’armée congolaise a lancé, jeudi 19 juin 2025, un appel sans équivoque aux éléments de la Convention pour la révolution populaire (CRP), leur enjoignant de déposer les armes sans la moindre condition. C’est ce qu'a annoncé ce jeudi 19 juin,  le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du secteur opérationnel des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en Ituri, apprend-on d'une dépêche de l’Agence congolaise de presse.

Cette mise en garde intervient alors que la CRP, un groupe armé opérant dans la région du lac Albert et dirigé par l’ex-chef de guerre Thomas Lubanga, est accusée de mener des actions visant à déstabiliser cette zone du Nord-Est du pays, régulièrement en proie à l’insécurité, souligne le même média.

« Le pardon est encore possible, mais la tolérance zéro demeure envers les perturbateurs de la paix », a averti le lieutenant Ngongo, prévenant que tout refus de reddition exposerait les combattants à une « réponse militaire sévère ».

Sous les ordres du gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Johnny Luboya N’kashama, les FARDC assurent avoir infligé plusieurs défaites à la CRP lors d'opérations récentes dans le territoire de Djugu. Ces offensives ont, selon l’armée, permis d’obtenir des redditions et de capturer plusieurs combattants adverses sur le terrain.

Gloire MALUMBA.K