Depuis lundi 24 novembre, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dénoncent une nouvelle série d’attaques contre leurs positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, menées par la coalition armée AFC/M23 et, selon elles, soutenues par l’armée rwandaise, en violation flagrante du cessez-le-feu prévu par les accords de Doha et de Washington.
Dans un communiqué signé par le porte-parole général-major Sylvain Ekenge, l’armée congolaise accuse ces violations répétées de révéler « le véritable visage du Rwanda », l’accusant de se soustraire à ses engagements, de renier sa parole et de défier ouvertement la communauté internationale.
Face à ce qu’elles qualifient de « provocations incessantes » et d’« attitude belliciste » de Kigali, les FARDC affirment avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour répondre à ces agressions, défendre l’intégrité territoriale du pays et protéger une population déjà durement éprouvée. L’armée rend le Rwanda et ses alliés de l’AFC/M23 responsables de violences meurtrières motivées par des ambitions « criminelles ».
Les FARDC expriment également leur profonde compassion aux familles des huit civils assassinés dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 novembre 2025 à Katana, dans le groupement d’Irhambi-Katana, chefferie de Bushi, territoire de Kalehe (Sud-Kivu). Elles appellent la communauté internationale, ainsi que les négociateurs américains et qataris, à mesurer toute la gravité de la situation.
Gloire MALUMBA.K
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