Pour ce faire, les gouverneurs de province et l’ensemble des autorités ont été officiellement instruits de veiller à empêcher toute initiative, réunion ou mobilisation associée à cette plateforme politique de l’ex-président Joseph Kabila.
« Vous saluer et vous enjoindre, stop toutes affaires cessantes, stop dès réception présent message, stop veiller à la non tenue, stop chacun dans sa juridiction, stop sous peine des sanctions, stop des activités du groupe sous le label “Sauvons le Congo”, stop il y avoir ordre, stop sentiments patriotiques. » a déclaré le vice-Premier ministre Jacquemain Shabani.
Lancé officiellement le 24 octobre dernier à Kinshasa, le mouvement « Sauvons le Congo » se présente comme un mouvement citoyen visant à mettre fin à la tyrannie et à restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, selon son porte-parole Seth Kikuni.
Cette initiative de l’opposition avait été préparée lors d’un conclave tenu à Nairobi les 14 et 15 octobre autour de Joseph Kabila. À cette occasion, le mouvement avait dévoilé son agenda, prévoyant des campagnes de communication, des manifestations publiques et une offensive diplomatique internationale pour atteindre ses objectifs.
Le président du parti Piste pour l’Émergence a souligné que « ce mouvement ne constitue pas seulement un front contre le président Félix Tshisekedi, mais représente une vision commune pour mettre fin à la crise multiforme que traverse le pays ».
Gloire MALUMBA
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