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RDC : sous Kabila et Tshisekedi, « 2 670 journalistes tués, portés disparus, détenus, médias détruits », JED

L’ONG Journaliste en Danger dresse un bilan alarmant des violences subies par les professionnels des médias en RDC, avec plus de 2 600 cas de journalistes tués, disparus, détenus ou de médias détruits sous les présidences Kabila et Tshisekedi.

Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de Journaliste en danger (JED), une ONG de défense des droits de la liberté de la presse, lors de la célébration de la journée mondiale de la presse à Kinshasa, le 3/05/2019.
Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de Journaliste en danger (JED), une ONG de défense des droits de la liberté de la presse, lors de la célébration de la journée mondiale de la presse à Kinshasa, le 3/05/2019.

Le rapport annuel 2025 de Journaliste en Danger (JED), publié ce samedi 22 novembre, révèle qu’au cours des mandats de l’ancien président Joseph Kabila et de l’actuel Félix Tshisekedi, « 2 670 » journalistes ont été tués, portés disparus ou détenus, tandis que plusieurs médias ont été saccagés ou réduits au silence.

Selon JED, exercer le métier de journaliste en République démocratique du Congo demeure l’une des professions les plus exposées. D’année en année, les statistiques sur les menaces et violences visant les professionnels des médias témoignent d’un climat de pressions politiques, économiques, juridiques et sécuritaires qui ne cesse de s’intensifier.

Depuis de nombreuses années, en s’appuyant sur l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, JED alerte sur les risques croissants pesant sur la liberté de la presse : assassinats, détentions arbitraires, menaces, intimidations et agressions en tout genre. Les médias sont, eux aussi, régulièrement visés par des suspensions abusives ou des attaques destinées à étouffer la liberté d’expression et le droit d’informer.

Concernant les journalistes tués dans l’exercice de leur fonction, JED réitère son appel pour que ces « héros de la liberté » et leurs familles bénéficient enfin d’une reconnaissance nationale. À ce jour, près d’une trentaine de noms figurent sur une liste qui demeure ouverte tant que les auteurs et commanditaires de ces assassinats restent impunis et qu’aucune enquête sérieuse n’est engagée par les autorités.

Gloire MALUMBA.K

LA REDACTION

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