À quelques jours de la rentrée scolaire, fixée au 1er septembre, la ministre de l’éducation nationale, Raïssa Malu, a assuré les représentants syndicaux de la détermination du gouvernement à améliorer les conditions de travail des enseignants, malgré les contraintes budgétaires liées à la crise sécuritaire persistante dans l’Est du pays.

Cette annonce a été faite lors d’une rencontre tenue le 21 août à Kinshasa avec les responsables syndicaux nationaux, consacrée à l’évaluation des engagements pris par l’exécutif lors des assises de Bibwa, en août 2024.

Selon une dépêche de la cellule de communication, cette réunion s’inscrivait dans le cadre du plan quinquennal 2024-2029, qui met l’accent sur un dialogue permanent avec les acteurs du secteur éducatif.

Signés le 26 août 2024, les accords de Bibwa prévoient une revalorisation salariale de 50 000 francs congolais pour les enseignants, ainsi qu’une prime de 20 000 francs destinée à accompagner la gratuité de l’enseignement. Une majoration supplémentaire de 50 000 francs doit être versée après la mise à jour du fichier du personnel.

Pour garantir leur application, une commission mixte a été mise en place. Elle est chargée de veiller au respect des résolutions, notamment au « nettoyage » du fichier des enseignants, afin d’éliminer les agents fictifs et d’assurer une allocation plus transparente des ressources publiques.

Gloire MALUMBA.K