Les  États-Unis ont dans une note diplomatique publiée ce vendredi 07 février mis en garde contre d'éventuelles sanctions contre des responsables rwandais et congolais à l'approche d'un sommet censé traiter de l'escalade du conflit dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Cette déclaration intervient la veille de la tenue du sommet conjoint de deux organisations africaines régionales, la SADC et l'EAC, qui s’ouvre le même jour à Dar-es-Salaam, en Tanzanie et qui prendra fin le samedi 8 février.

Par ailleurs, cette note diplomatique envoyée  par Washington au Kenya  qui préside la Communauté de l'Afrique de l'Est et a joué un rôle de médiateur dans la crise, indique que la stabilité dans la région nécessitera que l'armée rwandaise retire ses forces et son armement avancé du Congo.

« Alors que nous adressons ces demandes aux deux parties, nous envisagerons des sanctions contre les non-coopérateurs, y compris les responsables militaires et gouvernementaux des deux gouvernements », indique la note.

Notons que, ces assises sont annoncées dans un contexte de fortes tensions entre Kinshasa et Kigali après que le groupe armé M23 et ses alliés des forces rwandaises ont pris Goma, la grande ville de l'est de la RDC, et continué de progresser dans la région.

Ce sommet extraordinaire aura comme objectif de tenter de « renouer avec la diplomatie et parvenir à mettre fin à la spirale des affrontements » dans l'Est de la RDC, reprend ce dernier. Une perspective qui nécessite toutefois que l'EAC et la SADC accordent leurs violons, ce qui n'est pas vraiment le cas actuellement.


Gloire MALUMBA.K