Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusent le Rwanda et les combattants de l’AFC/M23 d’avoir intensifié, depuis Bugarama sur le territoire rwandais, des tirs d’artillerie visant plusieurs localités situées le long de l’axe Kamanyola-Uvira, dans la plaine de la Ruzizi. Selon l’armée congolaise, ces frappes se poursuivent depuis le jeudi 4 décembre 2025, date de la signature à Washington d’un accord de paix entre Kinshasa et Kigali, en présence du président américain et de partenaires internationaux.
Dans un communiqué publié samedi 6 décembre, le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge, évoque une situation « grave » et un acte « odieux ». Il affirme que plusieurs civils ont été tués et que des infrastructures, dont des écoles, des centres de santé et des habitations, ont été lourdement endommagées.
Pour l’officier, ces attaques, qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, témoignent d’une volonté de « défier » la communauté internationale et de « saboter » le processus de paix, malgré les engagements pris officiellement par Kigali.
Enfin, les FARDC dénoncent ce qu’elles assimilent à un « pogrom » mené « sans aucune considération pour la vie humaine ». Elles assurent la population de leur détermination à faire face aux « velléités bellicistes » du Rwanda, à protéger les civils et à défendre le territoire national « quoi qu’il en coûte ».
Gloire MALUMBA.K

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