La situation sécuritaire se dégrade dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Plus de 100 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers, ces derniers mois, à la suite des violences attribuées aux groupes armés Twirwaneho et Red Tabara, actifs sur les hauts et moyens plateaux de Fizi, dans la province du Sud-Kivu.

Selon Radio Okapi, ces déplacés, privés d’une aide humanitaire suffisante, vivent dans des conditions précaires, exposés à l’insécurité et aux risques sanitaires. Les affrontements opposent principalement ces milices aux Forces armées de la RDC (FARDC) et à leurs alliés Wazalendo.

L’administrateur du territoire de Fizi, Sammy Badibanga, évoque une « crise humanitaire majeure » et accuse ces groupes armés, qualifiés de « hors-la-loi », d’exploiter illégalement l’or et le coltan dans la chaîne de Mitumba. Cette exploitation, estime-t-il, entretient un cycle de violences et d’instabilité.

Il dénonce également de graves violations des droits humains et appelle à un renforcement urgent de l’action des autorités provinciales et nationales, ainsi que des organisations humanitaires, afin de soulager les populations et de mettre un terme à l’exploitation illégale des ressources naturelles.

Gloire MALUMBA.K