Depuis 9h30 ce mercredi 3 décembre, de violents combats ont repris sur plusieurs lignes de front dans la région. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), malgré l’arrivée de renforts du M23 et l’usage d’armes lourdes et de véhicules blindés, maintiennent le contrôle de Luvungi après avoir repoussé les rebelles.

Ces affrontements, initiés dès 4h15, touchent particulièrement Lubarika et Katogota depuis mardi 2 décembre. Selon plusieurs sources, la peur s’est intensifiée parmi les habitants : certains restent confinés chez eux, tandis que d’autres ont franchi la frontière pour se réfugier au Rwanda.

Wazalendo dénoncent un complot des autorités

À Luvungi, la tension reste palpable. Le commandant de la 33e Région Militaire, le général Amuli Chiviri, a demandé aux combattants Wazalendo de se retirer vers les collines, laissant la plaine le long de la RN5 sous contrôle des FARDC et de l’armée burundaise. Les Wazalendo dénoncent cette manœuvre, qu’ils qualifient de complot destiné à faciliter la prise de la zone par le M23/ARC.

Après ces violents affrontements, la situation s’est partiellement calmée : Katogota est désormais occupée par les Wazalendo, tandis que la cité de Kamanyola reste sous le contrôle du M23.

Rédaction