En marge de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), un accord qualifié d’« historique » a été conclu, vendredi 22 août à Tokyo, entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Japon. Le ministre congolais des mines, Louis Watum Kabamba, a signé un partenariat stratégique entre le Service géologique national du Congo (SGNC) et la société japonaise Solafune.

Selon une dépêche du ministère des mines, ce partenariat prévoit l’introduction en RDC d’une plateforme combinant télédétection satellitaire, analyse géospatiale et intelligence artificielle. L’outil doit permettre aux géologues congolais de disposer de moyens modernes pour mieux connaître le sol et le sous-sol national, en vue notamment d’identifier de nouveaux gisements miniers.

« Près de 90 % de notre sous-sol reste encore inexploré », a rappelé le ministre, estimant que cette innovation constitue « une étape décisive dans le transfert de technologie » au profit des services techniques nationaux. Il a exhorté le SGNC à tirer pleinement parti de cette plateforme afin d’accélérer la cartographie et la mise en évidence de nouveaux dépôts miniers à travers le pays.

Inscrivant ce partenariat dans la vision du président Félix Tshisekedi et les orientations de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, Louis Watum Kabamba a souligné que chaque gisement découvert « pourra donner naissance à une mine créatrice de richesses, au bénéfice direct des populations ».


Gloire MALUMBA.K