À Lomé, l’Union européenne insiste sur une mise en œuvre inclusive de l’accord de paix RDC-Rwanda, appelant à l’implication des populations pour garantir une paix durable dans les Grands Lacs.

La coordination des efforts internationaux pour une paix durable dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à des conflits armés persistants, a été au cœur d’un entretien, mardi 1er juillet à Lomé (Togo), entre Faure Essozimna Gnassingbé, président togolais et médiateur de l’Union africaine (UA) pour la crise congolaise, et Johan Borgstam, représentant spécial de l’Union européenne (UE) pour la région des Grands Lacs.

Selon la présidence togolaise, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations diplomatiques en cours, visant à renforcer l’engagement multilatéral en faveur de la stabilité régionale.

En marge de cet échange, le diplomate européen a salué la signature, le 27 juin à Washington, d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, conclu en présence d’une délégation ministérielle togolaise. Il a souligné l’importance cruciale de sa mise en œuvre effective, condition indispensable à la réussite du processus.

« Ce qui compte désormais, c’est la mise en œuvre, avec l’implication des populations concernées », a-t-il déclaré.

À l’issue de la rencontre, Johan Borgstam s’est félicité de la qualité des échanges avec le chef de l’État togolais, qualifiés de « chaleureux et très fructueux », réaffirmant l’engagement de l’Union européenne à accompagner les efforts de médiation en cours.

Depuis sa nomination en avril 2025 comme médiateur de l’UA pour la crise en RDC, Faure Gnassingbé a intensifié les consultations diplomatiques, tant avec les parties congolaises qu’avec les partenaires régionaux et internationaux, en vue de promouvoir un dialogue inclusif et durable.


Gloire MALUMBA.K