Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi a lancé un appel pressant à l’instauration d’un contrôle rigoureux du cadre macro-économique. 

Cette initiative vise à préparer le pays à une accélération du développement malgré les défis imposés par le conflit dans l'est de la RDC. Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a souligné que la guerre engendre une hausse des dépenses sécuritaires, mettant à rude épreuve des ressources déjà limitées.

« Le Président a insisté sur la nécessité de mesures urgentes additionnelles pour le redressement des finances publiques », a déclaré Muyaya. Ce contexte de crise exige une stratégie claire pour maîtriser l'inflation et stabiliser le taux de change, tout en respectant les engagements pris auprès des institutions financières internationales, notamment le Fonds Monétaire International (FMI).

Dans sa déclaration, le ministre a précisé que des mesures exceptionnelles seront mises en œuvre pour rationaliser les dépenses des institutions dont l'efficacité est questionnable. Le gouvernement a été chargé d'identifier les structures créées récemment et d'évaluer leur contribution par rapport aux ressources qui leur sont allouées.

Le Chef de l'État a également demandé à la Première ministre de présenter rapidement une méthodologie de travail, soulignant que l'optimisation des structures est essentielle. « Nous devons être conscients qu’un redressement économique est inextricablement lié à une offre innovante et responsable », a conclu le Président Tshisekedi.

Avec ces nouvelles directives, le gouvernement congolais semble déterminé à redresser la barre et à poser les bases d’un développement durable pour le bien-être de la population. L'heure est à l'action, et la rigueur économique pourrait bien être la clé pour relever les défis actuels.

Samuel Nakweti