POLITIQUE
À l'UDPS, ça sent du désordre
L'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) est en proie à une crise de leadership qui pourrait avoir des répercussions sur l'avenir du parti présidentiel.
Ce dimanche, Augustin Kabuya, en tant que secrétaire général et président ai, a convoqué une réunion des députés nationaux élus sur la liste de l'UDPS pour une communication jugée essentielle. Cependant, cette initiative a été rapidement contestée.
Déo Bizibu, un frondeur au sein du parti, a pris la parole pour démobiliser les invités, arguant que Kabuya a été déchu de ses fonctions par la convention du parti. Cette contestation souligne les tensions croissantes au sein de l'UDPS, où des factions rivales semblent s'opposer à la direction actuelle.
La situation appelle une intervention urgente de l'autorité de référence pour mettre fin à ce bras de fer qui s'éternise. Les divisions internes pourraient nuire à l'image du parti et à sa capacité à gouverner efficacement, surtout à quelques mois des élections.
Les membres de l'UDPS doivent désormais se poser la question : quelle direction prendre pour préserver l'unité et l'intégrité du parti ? L'avenir politique de l'UDPS dépendra de la capacité de ses dirigeants à résoudre ces différends internes et à se rassembler autour d'une vision commune.
Samuel Nakweti